Retour sur l'Ashoka Camp de novembre 2021

Réchauffement climatique, flux migratoires, élections présidentielles, …. Les dernières actualités interpellent et questionnent encore une fois nos systèmes de pensée et d’action. Notre communauté tout particulièrement appelle de ses voeux à un changement profond, large et durable des systèmes actuels.
Mais comment y parvenir sans d’abord se transformer soi-même ? 
En quoi nos représentations du monde sont-elles des freins et des opportunités pour penser des futurs souhaitables ?
Pendant deux jours, les membres de la communauté ont eu l'occasion de se questionner sur les rôles de chacun.e en tant qu’acteur.ice de changement et d'expérimenter d’autres visions de la société à travers plusieurs stops dans notre voyage.

Au programme : 

Notre cerveau : indispensable allié ou redoutable ennemi du changement de mentalité ?

Pourquoi nous laissons-nous avoir par les infox ? Pourquoi semble-t-il si difficile de modifier nos comportements pour être plus écologique ?
Du film Lucy à Minority Report, notre cerveau a toujours fasciné et inspiré. Alors que les neurosciences ne cessent de constater sa formidable plasticité et son efficacité inégalée, notre cerveau nous joue également des tours : valorisation du court terme, impossibilité de croire à ce qu'il ne peut se représenter clairement, ...
Des biais de représentations aux boucles neuronales, plongez-avec nous au coeur de notre cerveau pour comprendre qu’il peut-être un formidable allié du changement profond de nos représentations pour transformer nos sociétés.

C'était tout l'objet d'une première conversation animée par Elsa Grangier, Directrice Générale Ashoka France, entourée de : 

Jean-Bernard Schmidt, journaliste, co-fondateur du média Spicee, coréalisateur de documentaires sur le complotisme et les fake news.
Albert Moukheiber, docteur en neurosciences et psychologue, auteur de "Votre Cerveau vous joue des tours".
Vanessa Lalo, psychologue clinicienne, experte en jeux vidéo, pratiques numériques et leurs impacts (cognitifs, éducatifs et culturels).

Un moment convivial a suivi ce qui a permit à chacun de se retrouver pour ce 1er événement en présentiel après plus d'un an en distanciel. 

Le lendemain était divisé en trois parties : 

Charles Rojzman a parlé de la Thérapie Sociale puis les participants ont alors participé à des ateliers pour (dé)construire : 
Discrimination systémique, comprendre pour agir par Lallab - Fellow Ashoka 2021
La prochaine innovation àcôté de laquelle vous n'allez pas passer par SINGA - Fellow Ashoka

Deux ambassadeurs du projet Ta Voix Compte ont ensuite présenté le projet et échangé sur la place des jeunesses dans la place publique et politique ainsi que sur leur engagement. 

La journée s'est clôturée sur une mise en lumière de l'initiative RACINES, et de l'importance de sensibiliser les philanthropes aux projets à impact systémique.