Rencontre avec Agnès de Rauglaudre, membre Ashoka Support Network

photo en noir et blanc d'une femme cheveux longs souriante
Source: Ashoka France

Comment et pourquoi as-tu rejoint Ashoka ?

J'ai rejoint Ashoka France il y a un peu plus d'un an maintenant, pour 3 raisons essentielles. La première est l'approche d'Ashoka en matière de philanthropie. Il ne s'agit pas seulement d'un soutien financier, mais également d'un réel lien et soutien auprès des Fellows en fonction de leurs besoins et en fonction du temps et des compétences que les ASN peuvent apporter. Je ne connais pas beaucoup d'organismes similaires. J'ai apprécié également la rigueur qui est apportée dans la sélection des Fellows et l'approche systémique qu'elle comprend. Là aussi, je pense que l'approche d'Ashoka est assez singulière en la matière et apporter mon aide et mon soutien dans une perspective de faire bouger les lignes et d'avoir une influence sur la manière dont les sujets sont abordés en France est un réel levier. Enfin, j'aime bien l'idée d'une communauté à l'échelle mondiale qui permet les échanges et la fertilisation croisée.

Comment se concrétise ton engagement au sein de l’Ashoka Support Network ?

Le soutien aux Fellows peut prendre plusieurs formes. Nous sommes d'ailleurs en permanence, le staff et les ASN, en questionnement sur le contenu et les modalités de ces apports et j'aime bien cette idée que les choses peuvent être améliorées, avec toujours ce souci d'être au plus près des besoins. Mon apport est triple.  J'ai été tout de suite intégrée à un CODAC (Comité d'Accompagnement), en l'occurrence celui de Lallab avec 2 autres ASN, dont un ASN "ancien", Pascal Stefani, ce qui permettait un onboarding et une montée en compétences pour nous "nouvelles". Bruno Meurisse, mon parrain en tant qu'ancien ASN, m'a proposé assez vite de prendre le relai de la co-animation de 2 ateliers de co-développement qui se réunissent tous les 2 mois. J'ai intégré un comité d'ASN, le CAF (Comité ASN France) qui a comme objectif d'être un trait d'union entre les Fellows et la commuanuté ASN. Dans ce cadre-là, nous avons proposé de créer, comme dans le conseil, des "practices" avec des référents, practices composées d'ASN portant la compétence en question (par exemple digital, financement, RH, marketing et communication, etc). Etant certifiée coach et travaillant sur des programmes d'accompagnement dans ma vie professionnelle passée et actuelle, c'est tout naturellement que je co-anime avec Bruno (Meurisse) la practice accompagnement (dont coaching, co-développement, etc).

Qu’est-ce que tu retires déjà de cet engagement ?

Cela me permet de bien comprendre les besoins et la vie réelle des Fellows ou de leur représentant. Je viens du monde de l'entreprise et le monde des associations m'était relativement peu connu. Le volet de la "philanthropie" que je connaissais était par le prisme de la fondation de l'entreprise dans laquelle j'ai travaillé de longues années, la SNCF. Je fais également de belles rencontres avec des personnes engagées et inspirantes qui permet un regard positif sur le monde. Enfin, j'apprécie les échanges avec l'équipe d'Ashoka, en particulier dans le cadre du CAF et des practices qui ont cette même volonté partagée de contribuer à relever les défis auxquels nous sommes confrontés.

 

Les membres de l’Ashoka Support Network (ASN) sont des dirigeants, des entrepreneurs et des philanthropes qui partagent, soutiennent et défendent les valeurs et la vision d’Ashoka. Engagés financièrement, ils s’investissent par ailleurs personnellement auprès d’Ashoka et s’ils le peuvent, auprès des entrepreneurs sociaux du réseau. L’ASN est avant tout un parcours transformatif dans lequel l’expérience avec la communauté leur permet de libérer leur potentiel d’acteur de changement. Lancé en France en 2005, ce réseau, en expansion sur tous les continents, représente plus de 350 membres dans 20 pays, dont 100 en France, Belgique et Suisse.